Bioéthique et droit : les neurosciences et l'encadrement de l'imagerie cérébrale

PRESENTATION
FICHE TECHNIQUE
Parution 04/03/2015
Rayon Droit
Collection Essentiel
ISBN 978-2-84874-586-2
Format 115x180 mm
Nbre de page 128 pages

Les neurosciences constituent une discipline en plein essor soustendue par des enjeux médico-socio-économiques considérables. Des technologies de plus en plus performantes permettent d’analyser in vivo le cerveau. Ces travaux génèrent la fascination tout autant que des questionnements éthiques sur de possibles manipulations et atteintes à la vie privée car ils touchent aux libertés individuelles.
Faisant écho aux réflexions du CCNE, la loi du 7 juillet 2011 relative à la bioéthique a organisé un encadrement de l’utilisation des techniques d’imagerie cérébrale. L’ouvrage, dont la rédaction est conjointe, apporte un regard scientifique et juridique sur les avancées récentes en neuro-imagerie (diagnostic clinique des maladies psychiatriques, interfaces cerveau-machine, détection du mensonge) et leurs applications. Il s’adresse aux étudiants et aux professionnels tant juristes que scientifiques.

A PROPOS DES AUTEURS
Photo Identité CV
Gaumont-Prat Hélène Hélène Gaumont-Prat est professeur des universités, à l’université Paris Lumières où elle dirige le Laboratoire de droit de la santé (EA n° 1581) et le master droit de la santé. Elle a été membre du Comité consultatif national d’éthique de 1998 à 2007. Ses travaux portent sur le droit de la santé, la bioéthique, le droit des brevets et des biotechnologies. Elle est l’auteur d’un grand nombre d’articles et d’ouvrages dans ces domaines.
Prat Marie Marie Prat, titulaire d’un diplôme d’ingénieur et d’un master recherche en Sciences cognitives, est ingénieur en recherche et développement à Mensia Technologies.
SOMMAIRE

Liste des principales abréviations

Introduction

 

TITRE I

ASPECTS SCIENTIFIQUES ET TECHNIQUES DE L’IMAGERIE CEREBRALE

 

Chapitre I – Les techniques d’imagerie cérébrale

Section 1 – Les techniques d’imagerie cérébrale anatomique

A. Tomodensitométrie ou CT-scan

B. Imagerie par résonance magnétique

Section 2 – Les techniques d’imagerie cérébrale fonctionnelle

A. Imagerie par résonance magnétique fonctionnelle

B. Médecine nucléaire

1. Tomographie par émission de positons

2. Tomographie à émission monophotonique

C. Électroencéphalographie

D. Magnétoencéphalographie

E. Imagerie spectroscopique proche infrarouge

Section 3 – Les limites inhérentes aux techniques d’imagerie cérébrale

 

Chapitre II – Utilisation de l’imagerie cérébrale à des fins médicales et de recherche scientifique

Section 1 – Un atout pour le diagnostic clinique

A. Le diagnostic préopératoire

B. La maladie d’Alzheimer

C. La maladie de Parkinson

D. Les maladies psychiatriques

E. La dépression

Section 2 – Des avancées en recherche scientifique

A. Historique

B. Les interfaces cerveau-machine

C. Le neurofeedback

D. Neuromarqueurs de l’autisme

Section 3 – Des limites dans la recherche sur la détection du mensonge

A. Historique

B. Le recours à l’imagerie cérébrale dans les cours de justice

1. L’identification d’un détail pertinent en EEG

2. Détection de l’acte de tromperie en IRM fonctionnelle

 

 

TITRE II

ASPECTS ETHIQUES ET JURIDIQUES DE L’IMAGERIE CEREBRALE

 

Chapitre I – Aspects éthiques

Section 1. Les interrogations induites par l’utilisation détournée des finalités médicales : la neuroamélioration

A. Transhumanisme et posthumanisme

B. Avis n° 122 du Comité consultatif national d’éthique

Section 2. Interrogations liées à l’usage de la neuro-imagerie hors des finalités médicales

A. Des exemples tirés de l’étranger

B. Les recommandations des organismes de réflexion et de veille

 

Chapitre II. Aspects juridiques

Section 1. Finalités de la loi n° 2011-814 du 7 juillet 2011 relative à la bioéthique

A. Genèse de la loi

B. Le contenu de la loi

Section 2. Spécificités de l’utilisation de l’imagerie cérébrale dans le cadre d’expertises judiciaires

A. Le système américain

B. Le système français

1. Recours à la preuve scientifique dans le cadre de l’expertise judiciaire

2. L’empreinte génétique

3. L’apport de l’imagerie cérébrale dans l’expertise judiciaire

 

Conclusion