Parution : février 2008
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Présentation
numéro 105, février 2008
C'est à propos de l'énergie que l'on revendique la
notion, ô combien fondatrice, d'une pensée oecuménique
favorable à Gallia notre terre, le concept de renouvelable. Pour
tout le monde, l'énergie est solaire, atomique, magnétique,
éolienne, gravitationnelle, marémotrice, etc., mais d'aucuns
auront relevé que la pensée humaine n'en fait pas partie. Or
s'il y a bien une énergie renouvelable sans grand coût, c'est
bien la pensée de chacun d'entre nous. Il est vrai que notre
temps, qui milite tant pour l'autonomie du sujet, oublie ce
dernier, qui devient une espèce de chose épousant le prêt-àporter
idéologique. La pensée élaborée est, en effet, ce qui
caractérise le genre humain par rapport aux autres espèces,
mais il n'en faudrait pas trop pour que nous ressemblions aux
moutons de Panurge.
L'éthique, qui est la recherche du bien, nous
mobilise tout au long de notre vie. Or voilà que nos
législateurs ont décidé de codifier le bien, de le légaliser.
Confondant l'éthique et l'organisation sociale, nos politiques
veulent organiser l'éthique et moraliser la société. Cela
aboutit, par exemple, à la loi de bioéthique et à celle sur la fin
de vie. Si l'on peut souscrire à une loi qui organise la
médecine et les médecins afin de protéger la vie jusqu'à la
mort, on ne peut qu'être sceptique sur un texte qui va
« procédurer » la fin de vie. Les règles morales ne sont pas
écrites : elles sont immanentes. Les règles de droit sont
écrites car elles se transforment au gré de l'évolution
technologique des sociétés. Peut-on voir évoluer les préceptes
moraux ? Y a-t-il un relativisme moral ? La dignité est-elle
personnelle ou universelle ? De là la force de la pensée éthique
qui, s'appuyant sur les préceptes moraux, les traduit au gré
des circonstances pour le plus grand bien d'autrui. Et cela est
d'autant plus prégnant pour celui qui occupe des fonctions
sociales importantes : le médecin est de ceux-là. L'a-t-on
oublié pour multiplier les procédures ? Contrairement aux
codes, la pensée éthique ne coûte rien et son développement
est durable. Est-ce si osé de le prétendre ?
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Revue : Le bulletin juridique du praticien hospitalier (ISSN 1625-4104)
Support : papier