Parution : septembre 2009
En stock, livraison en 48h
Présentation
numéro 120, septembre 2009
N'avons-nous pas connu ou entendu cette
expression qui évacue la question d'une réponse de bon
sens ?
L'idée de rendre compliqué ce qui est simple est un
vieux principe pour se dérober lorsqu'on ne veut pas
répondre. Soit que l'on se cache - répondre, c'est se
découvrir -, soit que l'on ne sache répondre - c'est
énoncer la solution à un problème posé -, dans tous les
cas, cet argument « c'est plus compliqué » est manié avec
autorité par ceux qui n'ont de cesse de dénoncer le
mépris des autres à leur encontre.
Donner le pouvoir à un responsable : à l'hôpital,
un directeur (cela ne préjuge pas de sa formation
originale juridique ou médicale, ou tout autre chose),
« c'est plus compliqué » répondent les grands patrons de
l'université.
Donner aux médecins les moyens d'exercer
l'ensemble de leurs prérogatives, « c'est plus compliqué »
objectent les directeurs jaloux de leurs compétences.
Qui a peur d'être responsable, que ce soit d'un
établissement ou d'un service médical ? Dans tous les
cas l'exercice du pouvoir ne peut être solitaire ; or ce sont
souvent ceux qui ont une attitude individualiste dans
leur service qui contestent cette solution.
Il est vrai que depuis plus de cinquante ans, l'État
dépossède les présidents et les médecins chefs de service
de leurs responsabilités, en leur laissant le pouvoir de
contester une technostructure de plus en plus maléfique
parce qu'anonyme et lointaine.
Sommaire Afficher
Servir ou entreprendre
Les indicateurs d'accès aux soins mesurent la pauvreté
Pilule contraceptive d'urgence
La psychiatrie en France : propositions de l'OPEPS
La définition de certaines catégories de recherches biomédicales
L'information sur l'activité de prélèvement et de greffe d'organes
Une nouvelle prime pour les internes
La formation et l'expérience du médecin pour réaliser des activités interventionnelles par voie endovasculaire en neuroradiologie
L'expérience et la formation du médecin membre de l'équipe
pratiquant une activité de neurochirurgie pédiatrique
L'organisation des pouvoirs
Un nouveau souffle pour les CHU
Le dispositif de contrôle externe du codage des actes médicaux
La faute médicale pendant l'accouchement entraîne le dédommagement de l'enfant handicapé et de ses parents
Le contentieux relatif à l'affectation d'un PH relève, en premier et dernier ressort, du tribunal administratif, et en cassation, du Conseil d'État
Les personnels médicaux sont-ils soumis à un décompte horaire de leur temps de travail ?
La loi HPST : continuité ou rupture ? (1re partie)
Revue : Le bulletin juridique du praticien hospitalier (ISSN 1625-4104)
Support : papier