Parution : janvier 2010
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Présentation
numéro 124, janvier 2010
Il est des lois comme des faux médicaments :
leur existence autorise toutes les exaltations, toutes les
espérances ou inversement selon les dispositions de
l'interlocuteur.
On remarquera que chaque fois qu'une nouvelle
loi est promulguée, il y a comme une sorte d'état de
grâce où les détracteurs sont comme anesthésiés et les
thuriféraires ardents d'en découdre. Puis, au fur et à
mesure que les décrets sont publiés - et Dieu sait
combien il en faut ! - les ardeurs s'éteignent et les
critiques vont crescendo.
C'est ainsi ; on vit désormais au rythme de la
loi. Alors, dans les hôpitaux, pour ne citer que cette
sphère d'activité, tous les quatre ou cinq ans une
nouvelle loi ou une nouvelle ordonnance vient peu ou
prou chambouler la précédente et entre-temps la loi
annuelle dite de financement de la Sécurité sociale
permet aux exégètes de décortiquer les alinéas qui sont
supprimés ou ajoutés.
Est-ce ainsi que l'on va atteindre les objectifs
d'un service public hospitalier en soif de renouveau? Estce
ainsi qu'on va rassurer, à défaut de galvaniser, les
personnels hospitaliers de plus en plus désenchantés ? Et
est-ce ainsi que l'on va rendre crédible l'action politique
qui semble de plus en plus lasser les citoyens ? L'effet
placebo ne dure qu'un temps ; il faudrait écouter les
médecins qui sont sur le terrain et qui, tous les jours, ont
à rendre des comptes aux seules personnes qui
comptent : les malades...
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L'effet placebo
Les dépenses pour la prise en charge du diabète ont augmenté de 75 % entre 2001 et 2007
La dette hospitalière laissée par les visiteurs étrangers
Le second plan cancer 2009-2013
Les missions des ARS
La prévention des grossesses non désirées
L'endettement des établissements publics de santé
Une proposition de loi pour finir sa vie dans la dignité
Retraite complémentaire (IRCANTEC) des PH poursuivant leur activité
La répartition géographique des médecins et l'incitation à servir
L'indemnisation du temps de travail additionnel n'est pas cumulable avec l'indemnité de sujétion
L'État contre l'État
Le système hospitalier à la croisée des réformes
La T2A
La mise en disponibilité d'office et le licenciement sans indemnité d'un praticien hospitalier à temps partiel dont le poste a été supprimé, n'est possible que si le centre hospitalier concerné lui a proposé au préalable trois postes vacants que l'intéressé aurait refusés
Le chef de service doit-il répondre à la réquisition à personne qui lui est adressée ?
Dictionnaire de la HPST (2e partie)
Revue : Le bulletin juridique du praticien hospitalier (ISSN 1625-4104)
Support : papier