Parution : novembre 2011
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Présentation
numéro 142, novembre 2011
La médecine est un art…
Serait-ce aller à contre-courant de rappeler que la médecine n’est pas une science ? Car rien ne ressemble à un malade lambda. Tout est dissemblable. Certes, le médecin s’appuie sur les découvertes scientifiques et les progrès technologiques ; certes, la médecine dispose d’un corpus de règles ; certes, la médecine procède d’une épistémologie, au demeurant changeante, pour sa meilleure évolution. Mais la médecine n’obéit pas aux règles scientifiques, au sens que rien n’est sûr, rien n’est certain.
Tel patient atteint d’un cancer en phase terminale vivra plusieurs années, alors que d’autres, pourtant bien moins atteints par le mal, mourront très vite.
Le corps est certes semblable à tous les membres de l’espèce, mais dans le détail, rien n’est identique : le chirurgien en sait quelque chose, et pire, dans le fonctionnement, le corps humain présente autant de diversités qu’il y a d’individus.
Les maladies systémiques obéissent, en effet, à des règles identiques, mais la réaction de ceux qui en sont atteints n’est pas identique, loin s’en faut. Or la psychologie, en médecine, est un facteur d’importance.
Vu de très haut ou de très loin, tout est pareil. Mais que de différences lorsque l’on passe du collectif à l’individu. C’est pour cela que le médecin est confronté à l’individuel, et quiconque s’interroge sur cette discipline hautement humaniste doit intégrer ce facteur de protection de l’individu pour lequel jure le médecin lorsqu’il vient d’être thésé.
Le médecin est celui qui s’occupe d’un « cas ». Pour cela, il dispose des dernières découvertes scientifiques et techniques, mais seules son investigation intelligente et son alacrité intellectuelle vont lui permettre d’adapter au temps présent les expériences cumulées par ses confrères. L’anamnèse, plus que jamais nécessaire, révèle l’intuition du médecin et dans ce sens la médecine est encore un art.
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ÉDITORIAL
La médecine est un art…
LOIS, DÉCRETS , ARRÊTÉS
INFORMATIONS GÉNÉRALE S
La mission parlementaire d’information sur les toxicomanies refuse la création des centres d’injection supervisés
La réforme de la biologie médicale
Les risques potentiels liés au médicament Avastin
Interruption volontaire de grossesse des mineures
ÉTHIQUE, DÉONTOLOGIE
À propos du dossier médical
ORGANISATION MÉDICALE
Le praticien qui exerce en dehors de sa spécialité n’est pas coupable d’exercice illégal de la médecine
LE POINT SUR
Le contrat d’engagement de service public
POINT DE VUE
Égalité territoriale et permanence des soins
DOCUMENT
65 propositions pour réformer le système du médicament
JURISPRUDENCE
L’expertise diligentée par la commission régionale de conciliation et d’indemnisation des accidents médicaux doit être menée contradictoirement
La période de registrar en Grande-Bretagne ne correspond pas à la fonction de chef de clinique et, étant une période de médecin spécialiste en formation, ne peut être prise en compte dans le reclassement à l’emploi de praticien hospitalier
Le refus de reconnaître une faute médicale doit être motivé par la juridiction saisie.
Le caractère inexorable de la nécrose de l’estomac, suite au déplacement d’un anneau gastrique, doit être démontré pour rejeter l’absence de faute médicale
QUESTION-RÉPONSE
Le collaborateur du chef de pôle peut-il être médecin ?
DOSSIER
Les lignes directrices de la loi du 5 juillet 2011 relative aux droits et à la protection des malades en psychiatrie
Revue : Le bulletin juridique du praticien hospitalier (ISSN 1625-4104)
Support : papier