Parution : septembre 2005
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Présentation
numéro 80, septembre 2005
Nous avons suffisamment défendu la médicalisation de
la gestion hospitalière pour ne pas être satisfait de son
introduction par l'ordonnance du 2 mai 2005.
L'administration de l'hôpital est l'apanage des fonctionnaires
nommés par l'État. La gestion a été à l'origine de la
concentration des pouvoirs au bénéfice du directeur, dont la
fonction est apparue en 1941, et qui, depuis 1970, s'avère
être le seul et unique responsable de l'organisation et du
fonctionnement de l'établissement qu'il dirige. Certes, le
conseil d'administration est là, mais de plus en plus sa
fonction apparaît comme une chambre d'enregistrement
plutôt que comme une instance stratégique. Un exécutif fort
nécessite une légitimité centrée sur le métier. Il manquait une
logique médicale dans la prise de décisions par trop
administrative. L'avènement du conseil exécutif et la venue du
copilotage directeur-président de CME semblent logiques. Le
cadre étant donné, il faut aller plus loin pour rendre
gouvernable l'hôpital. Il faut lui donner son autonomie de
gestion. C'est dire s'il faut encore parcourir un chemin
considérable où les protections statutaires ne soient plus
l'expression de lutte de pouvoirs. Si l'on médicalise la
direction, il faut parallèlement rendre autonome celle-ci et se
défaire des lobbies nationaux, de quelque nature qu'ils soient.
Sommaire Afficher
Médicaliser la gestion hospitalière, redonner l'autonomie à l'hôpital
Les conférences sanitaires
L'Institut national du cancer (INC)
L'Agence de la biomédecine
La lutte contre l'alcoolisme
Les dons d'organes
L'augmentation du nombre des hospitalisations sans consentement
L'accès aux informations médicales des patients en hospitalisation à la demande d'un tiers et d'office
Le Conseil consultatif national d'éthique a force de loi
L'obtention de la qualification de spécialiste
GIP-DMP : création du GIP de préfiguration du dossier médical personnel
L'ouverture des cabinets secondaires est facilitée
Les activités de l'Agence de biomédecine
Le secret médical, l'hôpital et le juge civil
La décision de licenciement d'un médecin assistant annulée pour illégalité externe n'ouvre pas droit à réparation si elle pouvait être légalement prise par une autorité compétente au terme d'une procédure régulière
Les notes manuscrites du médecin ayant contribué à l'élaboration et au suivi du diagnostic du traitement du patient font partie du dossier médical
La suppression du service de chirurgie dans le schéma régional d'organisation sanitaire justifie le licenciement du chirurgien attaché à celui-ci
Recrutement d'un étudiant en pharmacie de sixième année en qualité de préparateur en pharmacie
L'activité libérale des praticiens hospitaliers
Revue : Le bulletin juridique du praticien hospitalier (ISSN 1625-4104)
Support : papier