Parution : septembre 2006
En stock, livraison en 48h
Présentation
numéro 90, septembre 2006
Est-il interdit de réfléchir avant d'agir ? Tout le monde a son mot à dire ; cela pourrait être parfait si chacun réfléchissait avant de parler. Cette cacophonie fait le lit d'une future dictature qui, sous prétexte de mettre tout le monde d'accord, apportera son lot d'arbitraire et de malédictions. Les exemples à travers le monde devraient nous édifier sur la crise majeure qui est en train de poindre. Dans le domaine hospitalier, nous ne cessons d'alerter les responsables sur leur logorrhée stérile, leurs lois inapplicables, leurs réformes inabouties et d'aucuns continuent comme si de rien n'était. Au contraire, on apporte de la complexité supplémentaire pour résoudre les problèmes. Comment qualifier la création de nouveaux comités, commissions, sous-commissions, comme, par exemple, celle qui vient compléter le fonctionnement des CME, tel le CODAMU, pour solutionner les urgences, etc. Comment apprécier la nouvelle gouvernance et son lot de conseils, de comités qui, chronophages, n'apportent rien de plus, et pis, vont complexifier encore davantage les relations professionnelles. Serait-il interdit de réfléchir avant d'agir ? La réforme appropriée exige beaucoup d'humilité pour ceux qui la portent. N'y aurait-il pas trop de « sociopathes » parmi ceux qui dirigent ? Ils veulent laisser leur nom quelle vanité. L'Histoire n'en retiendra qu'un énorme gâchis.
Sommaire Afficher
Est-il interdit de réfléchir avant d'agir ?
La formation destinée aux aides opératoires et aides instrumentistes
Le projet OPERAH
Bilan de la journée de solidarité
La protection des personnes travaillant en radiologie et radiothérapie
L'actualité des soins palliatifs
L'entretien préalable au don du sang est finalisé par une acceptation écrite
La position du ministre de la Santé sur la greffe du visage
La Cour des comptes dénonce l'opacité des rémunérations complémentaires des médecins
Les observations de la Cour des comptes sur les rémunérations statutaires des médecins
Les conclusions de la Cour des comptes sur les personnels des établissements publics de santé
L'hémovigilance
La privatisation du droit hospitalier ne préfigure-t-elle pas celle des hôpitaux ?
Les infections nosocomiales dûment constatées engagent la responsabilité d'un centre hospitalier
L'autorisation d'activité d'intérêt général pour un praticien hospitalier relève du directeur qui apprécie en fonction de l'intérêt du service
Peut-on voter par correspondance ou par procuration à la CME ?
La coopération public-privé dans le domaine sanitaire
Revue : Le bulletin juridique du praticien hospitalier (ISSN 1625-4104)
Support : papier