| FICHE TECHNIQUE | |
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| Parution | 01/10/2014 |
| Rayon | |
| Collection | La Gazette de l'hôpital |
| Format | 210x297 mm |
| Nbre de page | 0 pages |
La Gazette de l′hôpital
numéro 112, octobre 2014
Ni patron ni factotum !
Pour faciliter les égos, on donne du directeur « patron ».
Pour illustrer la place du directeur face aux directeurs généraux des ARS, on le qualifie de « factotum» ! Ni l’un ni l’autre ; encore faudrait-il que les principaux intéressés reviennent à leurs fonda mentaux. Sont-ils les serviteurs du service public de proximité ? Sont-ils les fonctionnaires de l’intérêt général ? Sontils les garants du bon fonctionnement de leur hôpital ? Alors, ils ne sont pas patrons car ils n’ont aucun intérêt particulier à privilégier ; ils ne sont pas factotum car ils ont à défendre l’intérêt général local. Il faudrait alors que l’hôpital redevienne un établissement public local, présidé par le maire de la commune ou le président de l’intercommunalité, président-né et seul garant incontestable de l’intérêt général. Il faudrait alors que les directeurs n’aient qu’à rendre des comptes à leur Conseil d’administration reconstitué et aux représentants de l’État dans lacirconscription, cessant d’être le représentant local d’un directeur général de l’ARS. Ni patron ni factotum? Le directeur : serviteur de l’intérêt général local.