Parution : juin 2009
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Présentation
numéro 80, juin 2009
Le développement des sociétés est intimement lié au désinté - ressement de leurs élites. Désintéressement pécuniaire, mais aussi désintéressement carriériste. Actuellement, en France, les élites de ce pays semblent se méprendre sur la nature du progrès social dont elles bénéficient ; pour beaucoup, cela est lié aux découvertes scientifiques et technologiques, ce qui n'est pas faux, mais reste très partiel, car il n'y aurait pas eu cet immense bon sociétal s'il n'y avait pas des hommes et des femmes dévoués au bien commun, en léguant leur vie à leur amour de la connaissance et du travail bien fait. Il en est de même pour les responsables politiques : comment nos sociétés développées auraientelles pu accéder à ce niveau de développement si les rois, les empereurs, les présidents n'avaient eu la sagesse de distinguer entre leur cassette personnelle et celle de leur pays ? Souvent les défenseurs de la laïcité laissent croire que le développement économique et social de la France se réduit à la séparation des Églises et de l'État : comment comprendre que cela n'existe pas dans presque tous les autres États développés, États-Unis en tête, où chaque président prête serment sur la Bible, sans parler de l'Angleterre et encore plus d'Israël, qui est un état théocratique. Le moteur du progrès social réside dans la séparation entre les fortunes personnelles et l'intérêt de la société. Le bien public est bien plus important pour le développement d'une société que le combat contre une religion ou contre une famille de pensée. Le bien public a toujours animé les fonctionnaires, et plus particulièrement les fonctionnaires hospitaliers. Les directeurs d'hôpitaux ont assi leur légitimité sur le désintérêt personnel alors qu'ils signent chaque jour des marchés de grandes valeurs. Ce désintéressement ne s'arrête pas à l'aspect pécuniaire, mais s'étend à la carrière. L'intérêt de l'établissement qu'ils dirigent ne peut être réduit au calcul égoïste : cela est certainement la grandeur et la servitude du chef.
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Revue : La Gazette de l'hôpital (ISSN 1268-3442)
Support : papier