| FICHE TECHNIQUE | |
|---|---|
| Parution | 01/02/2012 |
| Rayon | |
| Collection | La Gazette de l'hôpital |
| Format | 0x0 mm |
| Nbre de page | 32 pages |
La Gazette de l′hôpital
numéro 96, février 2012
Réflexions sur ce qui est normal…
Un directeur doit-il être normal ? Bien sûr, répond le chœur. Alors, un directeur doit « sortir en boîte », fumer, boire, etc., comme quiconque. Non, répond le chœur... Alors, qu’est-ce qu’« être normal » ? Faire comme le plus grand nombre? Si c’est cela, le directeur sera perçu comme quiconque et n’aura pas l’autorité naturelle suffisante pour assumer sa fonction. Qu’on le veuille ou non, pour être directeur, il faut diriger ; et pour diriger, il faut comprendre les autres sans en épouser chacune de leurs causes. On peut très bien comprendre autrui sans faire comme lui : avoir des dépendances, voire une vie dissolue, ou être un ascète dont la vertu éclaire. Le directeur n’est pas tout cela. Il n’est donc pas normal, selon le sens commun. Et pourtant, le directeur ne peut pas être exceptionnel car il peut être incompris. Il lui faut donc tenir le juste milieu. On tient ainsi la normalité du directeur : être pondéré, être juste. Pour être pondéré et juste, doit-on être normal ? Tout dépend de la société dans laquelle on vit. Tel est le problème, n’est-ce pas ?…