Le transhumanisme et le Droit

PRESENTATION
FICHE TECHNIQUE
Parution 15/10/2025
Rayon
Collection Collection Thèses
ISBN 978-2-38612-098-5
Format 150x210 mm
Nbre de page 758 pages

Face aux discours transhumanistes qui recherchent une modification du corps humain pour en améliorer les caractéristiques, le rôle du Droit doit être de protéger de manière efficace, cohérente et systématique les trois étapes de la vie humaine menacées que sont l’embryon, le corps humain après la naissance et avant la mort, et le cadavre.

Pour assurer cette mission de protection, il lui faut protéger et concilier les trois dimensions de la personne humaine – autonomie, primauté et humanité – renouvelant la charge symbolique de la triade républicaine : liberté, égalité et fraternité. Une fois ces objectifs posés, deux notions liées sont à mobiliser pour construire et renforcer le Droit applicable au transhumanisme. La première est la notion d’humanité, la seconde, celle de dignité.

L’humanité constitue le point de mire du Droit applicable au transhumanisme, sa raison et sa légitimité : le Droit devant à la fois conserver son humanité, mais également assurer la conservation de l’humanité de l’Homme et celle de l’Humanité en tant que groupe d’individu et espèce biologique.

Une fois identifiée, cette raison permet une révision du Droit applicable au transhumanisme établissant ses lacunes actuelles et justifiant de facto la nécessité de sa réforme pour assurer son efficacité, fondée sur la notion de dignité humaine. Découlant de ce régime général s’induit une régulation cohérente des manifestations spéciales du transhumanisme.

A PROPOS DES AUTEURS
Photo Identité CV
Le Pluard Quentin Docteur en droit de l’université de Brest, Quentin Le Pluard est maître de conférences en droit privé et sciences criminelles à l’université de Caen Normandie depuis 2024. Ses travaux portent sur le droit civil, la bioéthique et le droit canonique. Directeur adjoint de la rédaction de la Revue Générale de Droit Médical, il a également dirigé plusieurs ouvrages de vulgarisation du droit.
SOMMAIRE

 

Introduction

PREMIÈRE PARTIE. LA LÉGITIMITÉ DU DROIT FACE AU TRANSHUMANISME

Titre Ier. L’opposition entre les désirs transhumanistes et les valeurs humanistes du Droit  

Chapitre Ier. La contestation des protections juridiques du corps humain

Chapitre II. Les déséquilibres dans l’appréhension juridique de la personne

Titre II. La conciliation entre l’ambition transhumaniste et les valeurs humaines du Droit

Chapitre Ier. La définition substantielle de l’humanité dans le Droit positif

Chapitre II. Les insuffisances formelles de la protection de l’humanité par le Droit positif

DEUXIÈME PARTIE. L’EFFICACITÉ DU DROIT APPLICABLE AU TRANSHUMANISME

Titre Ier. L’efficacité exprimée par une hiérarchisation des valeurs in abstracto

Chapitre Ier. L’affirmation d’une hiérarchie des valeurs au sein du principe de dignité

Chapitre II. L’inscription de la hiérarchie des valeurs dans le Droit applicable

Titre II. L’efficacité réalisée par l’arbitrage in concreto des valeurs

Chapitre Ier. Le respect de volontés individuelles d’augmentation

Chapitre II. La protection de l’Humanité contre des désirs d’amélioration

Conclusion générale