Développer et organiser l’ambulatoire dans un établissement de santé

PRESENTATION
FICHE TECHNIQUE
Parution 01/05/2013
Rayon Stratégie
Collection Pratiques professionnelles
ISBN 978-2-84874-407-0
Format 160x240 mm
Nbre de page 208 pages

L’évolution constante des techniques en anesthésie, chirurgie et médecine, associée à la mise en place de la T2A et de la loi HPST, induit un fort développement de l’ambulatoire en tant que mode d’hospitalisation.
Les politiques de santé dans les prochaines années incitent fortement au développement de ce mode d’hospitalisation. La France est l’un des pays occidentaux les plus en retard sur cette pratique mais qu’elle est en train de rattraper. Développer l’ambulatoire dans un établissement implique de répondre à de nombreuses questions. Faut-il des blocs dédiés ou des blocs intégrés ? Quels modèles architecturaux prévoir ? Comment s’organiser pour optimiser les flux ? Etc.
 

Le guide
Le développement de l’ambulatoire exige d’inventer de nouveaux concepts organisationnels, en rupture avec ceux en vigueur dans les établissements de santé français.
Inspiré des modèles organisationnels d’optimisation de la qualité et des flux, l’ouvrage propose une démarche de développement et d’organisation de l’ambulatoire à partir d’une méthodologie construite autour des étapes suivantes :

  • déterminer et quantifier les patients et actes éligibles ;
  • structurer et reconcevoir les parcours patients ;
  • adapter l’architecture ;
  • revoir l’organisation du bloc (plages opératoires, programmation, etc.) et de la SSPI ;
  • organiser l’unité ambulatoire (adaptation des horaires à l’activité, procédures, coordination, effectif, etc.) et l’organisation administrative ;
  • faire évoluer l’organisation et les pratiques de l’anesthésie ;
  • organiser le pilotage de l’ambulatoire ;
  • mettre en place les accélérateurs de flux.

Le public
Cet ouvrage concerne les établissements de santé publics et privés. Il s’adresse à des directeurs, des présidents de CME, des médecins chefs de pôle, des médecins DIM, des contrôleurs de gestion, des directeurs des soins, des cadres supérieurs de pôle, des chefs de bloc opératoire ainsi que des cadres de santé responsables des unités ambulatoires.

Les auteurs
Jean-Pierre DANOS est consultant en organisation au sein du cabinet ALBEDO CONSEIL. Il intervient auprès d’établissements de santé publics, privés et associatifs pour développer et organiser l’ambulatoire. Il collabore également sur les thèmes du temps de travail auprès des grandes agences (MEAH, ANAP). Il est par ailleurs l’auteur d’ouvrages et d’articles dans le domaine du management, de l’organisation et de la GRH dans la santé et le médico-social.

A PROPOS DES AUTEURS
Photo Identité CV
Danos Jean-Pierre Jean-Pierre Danos est le dirigeant du cabinet Albédo Conseil. Il a une expérience de 35 ans dans le conseil en stratégie et organisation en santé et médico-social. Il conduit de nombreuses interventions dans les établissements notamment sur les thématiques du temps de travail. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages et articles sur le temps de travail et l’organisation à l’hôpital.
SOMMAIRE

1. LES POLITIQUES PUBLIQUES SUR L’AMBULATOIRE ET LES ÉVOLUTIONS EN COURS

1.1 Quelques repères historiques au niveau du cadre réglementaire

1.1.1 La loi n° 91-748 du 31 juillet 1991 portant réforme hospitalière

1.1.2 Les décrets 92-1100 et 92-1101 du 2 octobre 1992 portant application de l’article L.712-10 du Code de la santé publique

1.1.3 L’arrêté du 7 janvier 1993 relatif aux caractéristiques du secteur obligatoire pratiquant l’anesthésie ou la chirurgie ambulatoire

1.1.4 Le décret n° 99-444 du 31 mai 1999 et l’ordonnance du 4 septembre 2003

1.1.5 La tarification de la chirurgie ambulatoire (divers textes induits par la mise en place de la T2A)

1.1.6 L’instruction DGOS du 27 décembre 2010

1.2 Qu’est-ce qu’un séjour en chirurgie ambulatoire aujourd’hui ?

1.3 Et la médecine ambulatoire ?

1.4 Les évolutions en cours au niveau du cadre réglementaire et la prospective

1.4.1 Rappel du Code de santé publique relatif aux alternatives à l’hospitalisation à temps complet : le décret du 20 août 2012

1.4.2 Les évolutions en cours du cadre réglementaire et des politiques publiques

1.4.3 La réaction de l’AFCA à la publication du décret du 20 août 2012

1.4.4 Des évolutions au niveau des tarifs et de nouveaux actes traceurs en 2012

1.5 La mise sous entente préalable, mode d’emploi (source CNAM)

1.5.1 L’accord préalable en pratique

1.5.2 La demande d’accord préalable

1.5.3 L’avis du service médical

1.6 Argumentaire : quels sont les avantages de la prise en charge en ambulatoire ?

1.7 L’efficience de l’ambulatoire par rapport à l’hospitalisation conventionnelle : exemple théorique sur les extractions dentaires

1.7.1 Simulation d’une activité de près de 5 000 séjours en hospitalisation complète avec un service de 30 lits

1.7.2 Simulation de cette activité de 5 000 séjours en hospitalisation sur une unité ambulatoire ouverte 250 jours

1.7.3 Comparaison du ratio effectif / séjours selon l’hospitalisation

1.8 Quelques données générales en économie de la santé

1.8.1 Situation de la chirurgie ambulatoire en France et à l’étranger, benchmarking

1.8.2 Nombre de patients par place en ambulatoire en France (source : PMSI 2008)

1.8.3 Taux de pratique de la chirurgie ambulatoire des 17 gestes traceurs en France

1.8.4 De fortes disparités interrégionales dans les pratiques d’ambulatoire

1.8.5 Évolution des taux d’ambulatoire en France entre 1999 et 2009 sur quelques interventions phares (gestes marqueurs)

1.8.6 La médecine ambulatoire est également concernée

 

2. COMMENT DÉFINIR UNE POLITIQUE DE DÉVELOPPEMENT DE L’AMBULATOIRE ?

2.1 Les freins et quelques facteurs explicatifs du retard français

2.2 Les freins au développement de l’ambulatoire dans les établissements : médicaux, architecturaux, soignants, etc 

2.3 Les approches à éviter

2.3.1 Partir uniquement du seul service ambulatoire

2.3.2 Agrandir le service ambulatoire alors que le taux de rotation est mauvais (égal ou proche de un)

2.3.3 Créer une mini-unité ambulatoire dans un service d’hospitalisation déjà existant

2.3.4 Concevoir un projet architectural sans avoir travaillé sur le projet d’organisation

2.4 Les pathologies, les actes ou les patients éligibles

2.4.1 Partir d’une liste de pathologies et d’actes dans chaque établissement

2.4.2 … Tout en tenant compte d’autres critères dont seuls décident le praticien et l’ARE lors des consultations en amont de l’intervention

2.4.3 Et des populations spécifiques : enfants, personnes âgées

2.5 Chiffrer le potentiel d’activité et déterminer le besoin en nombre de places sur l’ambulatoire selon le niveau de rotation visé

2.6 Étendre le champ des pratiques ambulatoires

2.7 Liste d’actions identifiées dans le cadre des travaux de la MEAH pour développer l’ambulatoire

 

3. ORGANISER À PARTIR DES PARCOURS ET DES FLUX PATIENTS

3.1 L’irruption d’un nouveau modèle d’organisation : l’approche par les parcours patients, les processus et la gestion des flux

3.2 Les niveaux de flux et l’organisation de l’ambulatoire

3.3 Du modèle libéral de l’hospitalisation conventionnelle au modèle semi-industriel de l’ambulatoire

3.4 Les circuits du patient en ambulatoire : court, normal ou mixte, approche générale

3.4.1 Le circuit court

3.4.2 Le circuit normal

3.4.3 Le circuit mixte

3.4.4 Les circuits pour les populations spécifiques

3.4.5 Exemples d’interventions possibles selon les circuits

3.4.6 Quelques commentaires sur les trois circuits

3.5 Les circuits du patient, l’architecture et les équipements

3.5.1 Les choix macro-architecturaux : blocs dédiés ou blocs partagés, localisation de l’UCA (ou UMCA)

3.5.2 Localisation de l’UCA ou de l’UMCA par rapport au bloc opératoire

3.5.3 Localisation du BDE sur le parcours ambulatoire

3.5.4 Les choix micro-architecturaux sur l’UCA (ou UMCA)

3.5.5 Le modèle architectural classique : la transposition de l’hospitalisation conventionnelle

3.5.6 Le modèle architectural de la salle unique pré et postopératoire

3.5.7 Le modèle architectural des trois circuits avec deux salles différentes en pré et postopératoire sur le circuit court

3.5.8 Le modèle architectural des trois circuits avec boxes de sortie pour le circuit court

3.5.9 Évaluation et synthèse des différents modèles architecturaux et organisationnels

 

4. DÉTAIL DES CIRCUITS COURT, NORMAL ET MIXTE AU TRAVERS D’EXEMPLES RÉELS

4.1 Un exemple de formalisation des trois circuits

4.1.1 Le circuit du patient avant le jour J, étapes en amont

4.1.2 Parcours ou circuit court le jour J

4.1.3 Parcours ou circuit normal en box ou en chambre le jour J

4.1.4 Parcours ou circuit mixte le jour J

4.1.5 Le circuit du patient après sa sortie, étapes en aval

4.2 Des parcours généraux des patients aux parcours cliniques

4.2.1 Qu’est-ce qu’un chemin ou parcours clinique du patient ?

4.2.2 Comment structurer les parcours cliniques ?

4.2.3 Établir la cartographie des circuits et parcours cliniques des patients

4.3 Un exemple d’un parcours clinique du patient dans le circuit court : la chirurgie du cristallin

4.3.1 Le parcours clinique du patient avant le jour J, étapes en amont

4.3.2 Le parcours clinique du patient en chirurgie du cristallin le jour J

4.3.3 Le parcours clinique du patient en chirurgie du cristallin après sa sortie, étapes en aval

 

5. LE DIMENSIONNEMENT DE L’ACTIVITÉ SUR L’AMBULATOIRE : SIMULATION ET SEGMENTATION DES FLUX

5.1 Simuler et segmenter les flux patients selon plusieurs paramètres

5.2 Intégrer éventuellement les SE et SEH (actes frontières)

5.3 Déterminer les besoins en places en ambulatoire en fonction des niveaux de rotation visés

5.3.1 Exemple de simulation des besoins en place en fonction des niveaux de rotation visés

5.3.2 Exemple de simulation des flux SE et SEH

5.4 Définition des temps de passage sur les parcours cliniques et les GHM

5.4.1 Les principaux GHM éligibles à l’ambulatoire, les circuits et durées cibles, exemple indicatif

5.4.2 Exemple du détail des temps de passage pour la cataracte en circuit court

5.4.3 Exemple du détail des temps de passage pour la stomatologie en circuit mixte ou normal

5.5 Simulation des flux quotidiens de patients sur l’UCA (ou UMCA) en fonction des niveaux de cadencements et des rotations

 

6. COMMENT OPTIMISER LES FLUX ET LES PARCOURS DES PATIENTS ?

6.1 Identifier et mettre en place les accélérateurs de flux

6.1.1 Démarche et méthodes

6.1.2 Liste indicative des accélérateurs de flux de l’amont à la sortie du patient

6.2 Focus sur la planification sur la journée de l’ambulatoire et les arrivées et

départs échelonnés

L’échelonnement des entrées

Fluidité des flux patients en ambulatoire et programmation opératoire

L’échelonnement des sorties

Les pics prévisionnels en ambulatoire

Programmation éclatée ou programmation centralisée

 

7. LE BLOC, LA SSPI ET L’AMBULATOIRE

7.1 La conception du système de vacations opératoires et l’ambulatoire

7.1.1 Équilibrer les vacations pour lisser l’activité

7.1.2 Au préalable, l’étude des besoins en vacations

7.1.3 Les vacations

7.2 Le système de vacations

7.3 Brancardage et bionettoyage

7.4 Quelles organisations pour la SSPI en ambulatoire ?

 

8. ANESTHÉSIE : QUELLES TECHNIQUES, QUELLES ORGANISATIONS ET QUELLES PRISES EN CHARGE ?

8.1 Les choix des actes, des patients et des techniques anesthésiques

8.1.1 Les actes éligibles

8.1.2 Les patients éligibles

8.1.3 Choix des techniques anesthésiques

8.2 Les étapes de la prise en charge anesthésique

8.2.1 Les choix organisationnels en fonction des étapes de la prise en charge anesthésique

8.2.2 Exemple de procédure concernant les étapes et les points clés de l’organisation et de la prise en charge anesthésique

8.2.3 La validation de la sortie vers la salle de surveillance postopératoire de l’UCA (ou UMCA)

8.2.4 L’aptitude à la rue

8.3 Exemple de recommandations remises au patient avant l’anesthésie

8.4 « Fast-tracking » (FT) de la SSPI ou transfert direct du patient en UCA ou

UMCA

8.4.1 Qu’est-ce que le « fast-tracking » ?

8.4.2 Pourquoi le « fast-tracking » se développe ?

8.4.3 Intérêt et limites du « fast-tracking »    

8.5 « Fast-tracking de la SSPI » : les recommandations de la SFAR en 2012

8.5.1 Rappel du texte de la SFAR

8.5.2 Exemple de procédure de fast-tracking ou accès direct de la salle d’intervention au lieu d’hospitalisation

 

9. L’ORGANISATION SOIGNANTE ET HÔTELIÈRE SUR L’UCA (OU L’UMCA)

9.1 De quels types de qualifications a-t-on besoin ? Et pour quels rôles ?

9.2 Sectorisation de l’UCA (ou UMCA)

9.3 Principes organisationnels pour structurer une UCA (ou UMCA)

9.4 Un exemple d’organisation ambulatoire

9.4.1 Étude du profil du flux patients

9.4.2 L’organisation soignante et hôtelière qui va avec ce profil d’activité

9.5 Encadrement et coordination de l’UCA (ou UMCA)

 

10. L’ORGANISATION ADMINISTRATIVE ET L’AMBULATOIRE

10.1 La chaîne médico-administrative d’admission-sortie-facturation et l’organisation du bureau des entrées

10.1.1 Les choix organisationnels et les points clés de l’organisation du BDE et de la chaîne admission-sortie-facturation

10.1.2 Les différentes schémas possibles du parcours administratif du patient

10.1.3 Les concepts organisationnels du bureau des entrées dans le

cadre du développement de l’ambulatoire

10.1.4 Les bureaux des entrées décentralisés

10.2 Secrétariat médical et ambulatoire

10.2.1 Les points clés de l’organisation à mettre en place avec les secrétariats médicaux

10.2.2 Le jour de l’intervention : comment s’organiser pour que le patient

reparte avec tous les documents (lettre de sortie, CRO, ordonnances, etc.) ?

 

11. LE PILOTAGE ET L’ORGANISATION GÉNÉRALE DE L’AMBULATOIRE

11.1 Le pilotage et les tableaux de bord de l’ambulatoire

11.2 Les indicateurs d’activité et de performance en ambulatoire

11.3 La rotation, indicateur majeur de la qualité des « process » organisationnels et de la gestion des flux

11.4 La charte de fonctionnement de l’ambulatoire

11.5 Se comparer pour s’améliorer

11.5.1 Introduction

11.5.2 L’étude benchmark bloc-UCA-SSPI de l’ARS Pays de la Loire

11.5.3 Quelques résultats de l’étude pour se comparer et alimenter la réflexion

11.6 La démarche et la conduite du changement

11.6.1 Le diagnostic initial : contenu et points clés

11.6.2 Méthodologie et schéma pour bâtir l’organisation ambulatoire

11.6.3 Travailler la démarche qualité

11.6.4 Anticiper et gérer : les conséquences sur l’hospitalisation complète

 

 

Annexe 1 – Les recommandations de la SFAR pour la chirurgie

ambulatoire en décembre 2002

12.1 Préambule

12.2 Les actes

12.3 Les patients

12.3.1 Critères sociaux

12.3.2 Critères médicaux

12.4 L’anesthésie

12.4.1 Consultation préanesthésique

12.4.2 Conditions de l’anesthésie

12.4.3 Réveil

12.4.4 Sortie

12.4.5 Structures, organisation et fonctionnement

Annexe 2 – Classification de l’American Society of Anesthesiologists (ASA)

Annexe 3 – Exemple d’outil de gestion et de suivi du parcours patient en ambulatoire

Annexe 4 – Exemple de la charte de fonctionnement de l’ambulatoire à la clinique des Pyrénées

15.1 Qu’est-ce qu’une hospitalisation en ambulatoire ?

15.2 L’organisation de la structure et le parcours du patient

15.2.1 Les capacités de l’unité ambulatoire

15.2.2 Journées et horaires d’ouverture

15.2.3 Les critères d’éligibilité pour la prise en charge d’un patient en ambulatoire

15.2.4 Les documents à prévoir avant une intervention en ambulatoire

15.2.5 Les étapes préopératoires

15.2.6 Le processus de programmation et l’anticipation des parcours patients

15.2.7 Les circuits du patient pendant l’hospitalisation

15.2.8 La sortie du patient et les modalités de mise en œuvre des dispositions de l’article D.6124-304

15.3 L’organisation de la structure au plan médical et soignant

15.3.1 L’organisation médicale

15.3.2 L’organisation soignante

15.4 Les indicateurs de suivi de l’activité et de la qualité des soins

Les indicateurs d’activité

Les indicateurs de qualité des soins et de la prise en charge

15.5 L’organisation générale des présences et de la continuité des soins assurée

par les personnels mentionnés à l’article D.6124-303

15.5.1 La permanence médicale et la continuité des soins

15.5.2 Appel du lendemain

15.6 Les conditions de désignation et la qualification du médecin coordonnateur de la structure

Sa mission

Sa qualification

15.7 Les formations nécessaires, en raison notamment du processus et de l’organisation spécifiques de la structure

15.8 La prise en charge de la douleur

 

Liste des abréviations